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La nouvelle interface de la plateforme Mon Expert en Gestion (MEG) est disponible depuis le 24 janvier dernier. Le fruit d’un long travail réalisé pendant près de deux ans par les équipes de l’éditeur de logiciels RCA. Bérénice GUY, Lead Product Manager, revient sur le chemin parcouru pour lancer cet outil destiné à simplifier les interactions entre les experts-comptables et leurs clients.

 

Proposé à 3 500 cabinets qui le distribuent eux-mêmes à 80 000 entreprises, MEG a déjà évolué à plusieurs reprises par le passé. Cette nouvelle étape de modernisation apparaissait par conséquent comme une suite logique dans la vie de la plateforme. Depuis l’été 2021, RCA a accompli ce processus de refonte avec une priorité : rendre l’outil plus fluide et lisible.

Avant son déploiement fin janvier, le projet du nouveau MEG s’est construit en plusieurs phases (première partie de l’article). Il a été approuvé par les experts-comptables lors de leur Congrès national organisé en septembre 2022 à Paris : « Parmi les moments les plus marquants de ces derniers mois, je retiens cette première présentation live. L’enjeu était de taille avec une démonstration proposée à la profession qu’il fallait évidemment convaincre », se rappelle Bérénice GUY. Un test grandeur nature réussi par RCA.

 

« On a misé sur un effet waouh ! »

Le succès de cette opération séduction a ainsi validé le projet et sa mise en œuvre pour avancer efficacement dans la dernière ligne droite : « La nouvelle interface a été déployée dès le mois de novembre dans certains cabinets choisis pour une phase de bêta-test. Puis, le lancement officiel s’est très bien passé dans la nuit du 23 au 24 janvier dernier. Les équipes de RCA ont été mobilisées pour pallier d’éventuelles difficultés mais aucun incident majeur n’a été signalé. » Avec du recul, Bérénice GUY estime que

« la bascule s’est déroulée sans accroc car tout était prêt et parfaitement organisé en amont ».

Pour lancer cette version actualisée de la plateforme de gestion, RCA a souhaité éviter une phase progressive étalée sur plusieurs mois. Bérénice GUY s’explique : « Distiller la nouvelle interface au fil du temps aurait pu perturber la navigation des utilisateurs. L’idée était de miser sur un effet waouh avec l’arrivée d’un nouvel outil complet et un changement d’univers d’un jour à l’autre. Il était également important de marquer le coup avec une belle campagne de communication menée au terme de ce vaste chantier », ajoute-t-elle.

 

Le nouveau MEG, un outil polyvalent

Les experts-comptables semblent unanimes à propos du nouveau MEG, à en croire Bérénice GUY :

« Ce qu’ils apprécient principalement, c’est sa polyvalence…surtout pour les TPE qui peuvent utiliser la plateforme. En choisissant seulement cet outil, un cabinet gagne beaucoup de temps et cela lui donne la possibilité d’être force de proposition auprès de ses clients. »

Elle vante les qualités du produit en affirmant que « la plateforme place le cabinet comme interlocuteur privilégié, apporteur de solutions. Elle lui permet de dégager de la productivité pour mieux accompagner et conseiller les entreprises ».

 

Être au rendez-vous de la facture électronique

La prochaine grande échéance particulièrement attendue par les métiers de la comptabilité est prévue l’année prochaine. A partir du 1er juillet 2024, les entreprises devront accepter de recevoir des factures électroniques, quelle que soit leur taille.

Ce tournant implique pour Bérénice GUY d’« accompagner les cabinets et leurs entreprises dans ce passage nécessaire à des outils digitaux compatibles. Il nous faut donc travailler sur la gestion des flux avec énormément d’automatisation ».

A ce sujet, elle tient d’ailleurs à tordre le cou à certaines idées reçues :

« La facture électronique peut être vue aujourd’hui comme une contrainte alors qu’il s’agit plutôt d’une opportunité. Elle va apporter une fiabilité dans l’information et les entreprises n’auront plus besoin de scanner, ni d’envoyer leurs factures qui arrivent directement sur MEG. On aura une vision de la santé de son entreprise en temps réel. »

  Propos recueillis par Anthony Boutin