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RCA est prêt à recevoir la facture électronique grâce à MEG, mais également à déployer le projet de la Plateforme de Dématérialisation Partenaire (PDP) du Village Connecté. Jérôme CLARYSSE nous présente sa vision.

Après l’annonce du 24 janvier de la PDP du Village Connecté, où en êtes-vous aujourd’hui ?

Nous sommes dans les temps par rapport à notre roadmap. Nous allons candidater ce mois-ci pour être PDP. Nous allons candidater aussi pour la face pilote qui aura lieu le 1ᵉʳ semestre 2024. Au Village Connecté, nous avons créé une équipe transverse composée de collaborateurs de chez ACD, RCA, et Coaxis. Ils suivent avec la plus grande attention les préconisations du Forum National de la Facture Electronique ainsi que celle de la DGFIP. La PDP du Village Connecté sera portée par la société Coaxis qui est certifiée depuis longue date ISO 27001. Les serveurs de Coaxis sont parfaitement prêts pour appareiller la couche logiciel qui permettra d’acheminer les factures au format Factur-X depuis MEG, en fonction que l’on soit éditeur ou récepteur.

En quoi la PDP du Village Connecté se différencie-t-elle des autres ?

De mon point de vue, il existe trois familles de PDP.

La première famille : les PDP embarquées ou les PDP natives qui sont adossées à un opérateur de dématérialisation.  C’est-à-dire une plateforme digitale, qui propose déjà un ensemble de services à destination des entreprises. C’est le cas de Mon Expert en Gestion (MEG).

La deuxième famille : les PDP visibles qui vont essayer de reconstituer ces services et pour lesquelles le client devra se loguer pour déposer et recevoir ses factures. C’est le cas de la plateforme de l’Ordre par exemple.

Et puis la troisième famille : les PDP à destination de centrales d’achat ou d’ETI qui sont le fait de sociétés spécialisées dans les EDI depuis des années. Je pense qu’on est un petit peu en dehors du scope des experts-comptables.

Alors, je pense pas m’avancer en disant que l’ensemble des éditeurs de logiciels de la profession vont privilégier la première famille. C’est-à-dire, proposer leur propre PDP native derrière leur service. Ça sera le cas de MEG avec la PDP du Village Connecté.

La partie visible de la PDP c’est MEG, comment évolue la plateforme ?

Il faut rappeler que MEG a été lancé, il y a une petite dizaine d’années de cela, en juin 2015. À l’origine, l’outil n’était pas ce que vous connaissez aujourd’hui. C’était une plateforme digitale et modulaire qui proposait différents services, comme la facturation, les achats, les notes de frais et les Z de caisse… Alors aujourd’hui le produit a terriblement évolué. C’est un véritable intégré qui gère l’entièreté des flux d’une entreprise, qui va jusqu’à la pré-comptabilité. Qui propose donc aux petites entreprises tout un ensemble d’outils de pilotage pour leur gestion du quotidien.

MEG en quelques chiffres ce sont :
– 140 000 entreprises qui l’utilisent au quotidien

– 25 millions de factures d’achat ou de vente transitent chaque année

Alors c’est quoi le travail des équipes de RCA par rapport à la facture électronique ? Et bien, il est simple. Il consiste à plugger Mon Expert en Gestion (MEG) avec la PDP du Village Connecté de façon à pouvoir traiter ce que l’on appelle les états des factures. Les états, il y en a une quinzaine. Il y en a 5 qui sont préconisés par la DGFIP. Ça peut être « acceptée », « refusée », « payée » pour une facture.

Chez RCA, nous travaillons sur le projet de la facture électronique depuis 2015.

 

Depuis cette époque, le produit propose effectivement la gestion des factures de vente et d’achat. La facture électronique va être totalement indolore pour nos utilisateurs puisqu’elle consistera à débrancher certains flux pour en brancher plus qu’un seul, celui de la PDP du Village Connecté.

Comment MEG interagit avec les outils de production du marché ?

Depuis toujours MEG accepte tous les formats d’import de tous les éditeurs du marché. Nous avons créé une API pour interagir avec ces éditeurs et notamment avec Sage. Bien évidemment avec un ACD, cette API est parfaitement documentée. Elle est accessible pour les éditeurs qui le souhaitent ou pour tous les cabinets d’expertise comptable qui veulent l’intégrer dans leur système d’information.

Le projet du Village Connecté se limite t-il à la mise en commun de moyens financiers pour investir dans la PDP ?

Et bien non, le projet est beaucoup plus ambitieux que cela.

Ce qu’il vous faut savoir, c’est qu’avec ACD et RCA, nous adressons 3 000 cabinets d’expertise comptable en commun.

 

Le but est d’apporter encore plus de valeur ajoutée pour ces cabinets. La première de ces valeurs ajoutées, c’est de créer une authentification commune entre MEG et la plateforme digitale d’ACD, iSuite. De façon à ne proposer qu’une seule plateforme pour l’ensemble de nos clients.
La deuxième des valeurs ajoutées, c’est d’améliorer l’API entre MEG et l’outil de production d’ACD. De façon à pouvoir envoyer au fil de l’eau l’ensemble des écritures comptables et des pièces. J’ai pour coutume de dire que, plus ça va aller, plus le monde de la gestion et le monde de la comptabilité vont s’intermédier. Il y aura de moins en moins de frontières. La comptabilité va devenir gestion.
Bien évidemment la troisième valeur ajoutée, c’est notre partenaire Coaxis qui va porter cette PDP, qui va héberger une partie du parc et l’ensemble des factures. On voit bien au travers de ce projet, qu’on efface progressivement la frontière de l’ensemble de nos solutions.

Le projet du Village Connecté, c’est de devenir un véritable opérateur global pour les experts-comptables.

Et toutes ces évolutions arrivent quand ?

Vous verrez une partie de ces évolutions lors du prochain Congrès des experts-comptables qui aura lieu à Montpellier fin septembre.

Vous verrez l’ensemble de ces évolutions à l’occasion de la Keynote Le Village Connecté qui aura lieu le 12 décembre prochain à Paris.

Notez la date, nous vous y attendons bien évidemment très nombreux.

Quel sera le modèle économique de la PDP du Village Connecté ?

La PDP du Village Connecté sera incluse dans la licence MEG Premium, sans aucun coût supplémentaire. Elle sera active pour l’ensemble de nos clients utilisateurs de MEG, sans limitation du nombre de factures traitées.

Un mot pour la fin ?

Un dernier mot pour la fin ? Il faut savoir que la facture électronique va engendrer une vague massive de digitalisation de toutes les petites entreprises qui n’avaient pas d’outils pour gérer leurs factures soit d’achat, soit les factures de vente.

La facture électronique, c’est avant tout, un projet d’organisation et d’accompagnement pour les cabinets d’expertise comptable.

J’ai envie de vous dire : oubliez la technique. La technique, c’est notre affaire. Concentrez-vous sur l’accompagnement. Concentrez-vous sur les services.

Nous proposons aujourd’hui chez RCA un programme d’accompagnement dans ce projet de la facture électronique qui s’appelle CAP 2024.

Appelez-nous, c’est maintenant !