En 2024, RCA fête les 10 ans de Mon Expert en Gestion (MEG) ! Pour célébrer cette étape importante, Emmanuel Ledoux, Directeur Associé de RCA, retrace l’histoire de MEG.
Est-ce que vous pouvez nous raconter les origines de MEG ?
Depuis près de 25 ans, l’objectif de RCA est d’améliorer la relation entre les cabinets et leurs clients. On s’est donc rendu compte qu’il serait bénéfique pour les cabinets d’avoir un outil commun avec leurs clients.
En 2011, nous lancions une solution permettant à l’entreprise de saisir des indicateurs d’activité. Ceux-ci étaient consolidés dans une console de supervision pour que l’expert-comptable suive au plus près l’activité des entreprises clientes. Cette console permettait de vérifier les flux de données pour produire un tableau de bord simple et lisible. On peut dire que Indicateurs Flash est l’ancêtre de MEG aujourd’hui.
Nous avions développé Indicateurs Flash sur un format hybride. La partie “collecte d’informations” avait été développée sur la base de nos outils de la Gamme Conseil (en Delphi donc) et la console de supervision était en Web. C’est à ce moment-là que nous avons recruté des gens spécialisés dans le développement web (Java). Ça marque l’entrée de RCA sur le Web !
Comment Indicateurs Flash s’est-il transformé en MEG ?
Indicateurs Flash a été un grand succès. Nous avons alors approfondi notre réflexion sur la gestion des flux. Notre idée était d’implémenter un workflow* entre le cabinet et l’entreprise pour simplifier leur relation.
Nous avons mis à profit nos apprentissages du développement web pour construire Mon Expert en Gestion, MEG. Ainsi, nous sommes passés en 2014 d’une solution hybride telle que Indicateurs Flash, à une plateforme Full SaaS complètement intégrée avec MEG.
Quels étaient les principaux objectifs de MEG il y a 10 ans ?
Notre objectif d’il y a 10 ans est toujours le même aujourd’hui : apporter une valeur collaborative à la relation cabinet / client. C’est avec cette ambition que nous avons créé une plateforme utile pour le pilotage de l’entreprise, avec une supervision pour le cabinet.
MEG a toujours été positionnée comme une plateforme de pré-comptabilité permettant de gérer tous les flux de l’entreprise. De plus, le cabinet a la possibilité d’exporter simplement les données client vers son outil de production.
Comment l’arrivée de MEG a transformé RCA ?
Le plus gros changement repose sur notre façon de travailler, et cette transformation a été progressive.
Du changement côté développement…
Au démarrage, nous avons développé une gamme de logiciels pour les cabinets sur le principe “une personne = un projet”. Le développeur s’occupait de l’interface, du moteur, des tests, de la livraison et du débuggage. Cette personne s’occupait d’un projet de A à Z.
La première version de MEG, en 2014, a d’ailleurs été créée ainsi. Mais ce n’était pas possible de travailler de cette manière sur le long terme pour développer MEG. En effet, le Web requiert une organisation et une répartition du travail différentes.
C’est un tout nouveau monde qui s’est ouvert pour RCA avec l’arrivée du SaaS !
Notre nouvelle structuration interne voit le jour en 2016. Avec l’arrivée de nouveaux développeurs, nous avons mis en place un fonctionnement en équipes transverses pour assurer les différents périmètres fonctionnels. Nous avons renforcé cette industrialisation de nos processus en 2017 avec l’arrivée de nouveaux profils, comme les Product Owners notamment. Et nous nous sommes organisés par Team pour plus d’autonomie.
… et une évolution du Service Client
Il y a également eu une transformation au sein de notre service client. Depuis toujours, nos solutions sont complétées d’un service de qualité. À la sortie de MEG, on a dû adapter l’assistance pour de nouveaux profils d’utilisateurs. En effet, nous avions également les clients des cabinets, qui découvraient les outils informatiques.
Nous avons su changer d’échelle avec MEG, sans perdre en qualité de service grâce à des conseillers clients qualifiés et pédagogues.
Pouvez-vous nous parler de l’évolution de MEG en 10 ans ?
MEG a beaucoup évolué et continue de se transformer.
Il y a 10 ans, nous avons développé une plateforme web indépendante, qui gérait des flux via des modules fonctionnels. Cependant, nous avons réalisé que cette approche manquait de cohérence visuelle pour les utilisateurs.
Nous avons revu le découpage par module pour concevoir une plateforme parfaitement homogène. Pour atteindre notre objectif, nous redéfinissons les périmètres des développeurs Front et Back afin qu’ils travaillent de manière indépendante.
Cette nouvelle organisation permet des livraisons en continue de petites améliorations, plutôt que par gros blocs plus complexes à livrer. Cela facilite les modifications et assure une évolution fluide de la plateforme vers une solution unifiée, visuellement agréable et fonctionnelle.
Quels ont été, pour vous, les moments les plus marquants de MEG jusque là ?
La transformation des équipes autour du projet MEG marque un tournant significatif pour RCA. Nous avons réussi à passer d’un fonctionnement artisanal à un niveau industriel de haute qualité. C’est assez rare pour une entreprise de notre taille. Cette organisation nous permet aujourd’hui de sécuriser notre développement et d’embarquer toute la modernité d’une entreprise SaaS.
Je me souviens aussi d’un moment fort en mars 2017. Alors que tous les collaborateurs étaient à Chamonix pour un séminaire d’entreprise, un problème de serveurs est survenu. Celui-ci a été résolu à distance avec quelques développeurs, garantissant ainsi la continuité de notre service.
Comment se positionnera MEG dans le cabinet demain ?
Dans un contexte où la tenue comptable tend à disparaître, MEG est la plateforme unique qui centralise les données de l’entreprise. Elle a donc un rôle crucial au sein du cabinet.
Depuis le début, nous avons des flux bancaires sécurisés, fluides et faciles à récupérer, sans nécessité de retraitement. Avec l’arrivée de la facture électronique, les flux de vente et d’achat seront également consolidés et sécurisés.
A l’avenir, MEG se renforcera d’autant plus avec l’interaction d’intelligence artificielle. Cette dernière consolidera les flux et permettra d’améliorer le traitement de la data.
Quels sont les prochains défis à relever pour MEG ?
Nous avons commencé à relever de nouveaux challenges avec la data depuis 3 ans.
En 2024, nous avons également lancé un Lab IA, pour mener des réflexions autour de l’intelligence artificielle dans MEG.
MEG s’inscrit dans un écosystème ouvert et son fonctionnement doit notamment s’intégrer au sein du Village Connecté. Un projet d’opérateur global que l’on construit aujourd’hui avec nos partenaires, pour préparer l’avenir et l’arrivée de la facture électronique.
* workflow : circuit fluide de partage d’informations